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Centre de documentation
Titre : |
Potentiels Relationnels. L'aptitude des dispositifs physiques de l’habitat à soutenir la sociabilité. Bruxelles, le cas des immeubles élevés et isolés de logement |
Type de document : |
Publication |
Auteurs : |
Gérald Ledent, Auteur |
Editeur : |
Presses Universitaires Louvain |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
491 p |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Région de Bruxelles-Capitale
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Résumé : |
Par le biais du logement, l’architecture soutient l’articulation sociale de l’homme. Cette affirmation souligne la responsabilité de l’architecte dans le vivre ensemble et questionne les dispositifs d’habitat nécessaires aux opérations de socialisation. Si une filiation est revendiquée avec l’approche sociologique de l’habiter d’Henri Raymond, la posture de cette étude s’en distingue par les compétences d’architecte mises en œuvre. Grâce à l’abstraction, l’architecte invente et projette des dispositifs d’habitat. Cette aptitude lui permet, en retour, d’évaluer les propositions d’habitat. Une hypothèse préside à l’ouvrage selon laquelle tout dispositif d’habitat peut être réduit à un nombre limité de propriétés universelles - les potentiels relationnels - qui soutiennent l’établissement des relations sociales. Ces potentiels sont les potentiels de séparation, d’occupation, d’orientation et de (dis)position. Trois contextes sont sélectionnés pour éprouver cette hypothèse. Au niveau idéologique, le modernisme est choisi pour son questionnement explicite de l’habitat ; au niveau physique, les immeubles élevés et isolés de logement pour leurs ressorts exclusivement architecturaux ; et au niveau culturel, l’agglomération bruxelloise pour le contraste qu’elle propose dans le logement entre tradition et modernisme. Un travail iconographique restitue par le dessin la situation territoriale et architecturale de l’habitat à Bruxelles. Plus de 13 000 logements sont ainsi redessinés et examinés à l’aune de paradigmes locaux ou étrangers. L’analyse constate la diversité des dispositifs du logement qui soutiennent la sociabilité de leurs habitants mais elle repère surtout leurs éléments de régularité. A l’issue de l’analyse, l’ouvrage offre une meilleure connaissance de l’habitat bruxellois en termes de constitution, de représentativité et de perspectives projectuelles. Il construit en outre, un discours original et décontextualisé sur l’habitation humaine. L’étude des dispositifs physiques de l’habitat fait apparaître les opérations anthropologiques indispensables pour habiter. Par-delà sa nécessaire condition d’abri, la question décisive du logement réside dans le rapport qu’il instaure entre un individu et les autres. Une fois son enceinte définie, frustre ou sophistiquée, le logement permet à tout individu d’avoir une position identifiable à laquelle est attachée socialement une valeur positive ou négative ; il permet un degré plus ou moins important d’exposition ou de retrait au regard des autres ; ainsi qu’une certaine appropriation à l’individu, marquant ainsi son territoire personnel. Keywords: Bruxelles, logement, modernisme, immeuble élevés de logement, vivre ensemble |
Note de contenu : |
En commentaire : voir partie "cadre d'observation" |
Support - Drager : |
Electronique - Elektronisch |
Type de publication - Type publicatie : |
Etude/Rapport - Studie/Rapport |
Public cible - Doelpubliek : |
Particuliers - Particulieren/Professionnels - Professionals |
Archivé - Gearchiveerd : |
Non - Nee |
En ligne : |
https://www.researchgate.net/publication/326719633_Potentiels_Relationnels_L'apt [...] |
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Exemplaires